Avant la naissance de leur fille Jireh en juin 2021, Toeka Rogers Robiso, 32 ans, et son mari, le cadre Jsti, 34 ans, s’étaient rencontrés au lycée et étaient mariés depuis 17 ans. tout au long de sa grossesse, toeka a assisté avec diligence aux rendez-vous réguliers chez le médecin et a subi plusieurs tests pour assurer le bon déroulement du processus.

Jireh est né comme un bébé heureux et en bonne santé, mais le couple avait d’abord des inquiétudes car elle avait des taches brunes sur toute la peau. leurs médecins ont rapidement rassuré toeka et Justiin que les marques n’étaient que superficielles et que Jireh était en parfaite santé. Jireh a reçu un diagnostic de naevus mélanocytaire congénital (CMN), des proliférations pigmentées visibles (mélanocytaires) dans la peau qui sont présentes à la naissance.

Bien que la condition expose le jeune au mélanome, elle n’est pas héréditaire et est causée par un développement défectueux des cellules pigmentaires au cours du premier trimestre de la grossesse. cette condition survient chez environ un pour cent des nourrissons dans le monde, et il existe un risque accru de mélanome qui y est associé. Toeka et Justiin ont commencé à partager des photos de leur fille sur Instagram pour tenir leur famille au courant, et l’apparence unique de Jireh a attiré l’attention.

La mère et le père de Jireh, Toeka, 32 ans, et Justiin, 34 ans, espèrent que leur jeune grandira dans un monde plus tolérant aux différences. le couple adore montrer leur bel enfant au monde et est enthousiasmé par le fait que Jireh grandisse dans une société de plus en plus inclusive. “Justiin et moi sommes amoureux du lycée. Nous sommes sortis ensemble pendant neuf ans et avons célébré notre huitième anniversaire de mariage en février », a déclaré Toeka. «Après avoir fréquenté l’université et travaillé dans des États séparés, nous nous sommes mariés et nous nous sommes installés à Dallas en 2013. En 2019, nous sommes tombées enceintes de notre premier enfant, Justiice. Elle est née prématurément à vingt-huit semaines mais avait un excellent pronostic et on s’attendait à ce qu’elle se rétablisse complètement.

la condition est purement superficielle et n’affecte pas la santé de Jireh. “Nous l’avons perdue de manière inattendue à l’âge de quatre semaines. Cinq mois plus tard, nous avons appris que nous étions enceintes de Jireh. Alors que nous étions encore en deuil, nous avons commencé le processus d’une grossesse à haut risque. J’ai eu de nombreux rendez-vous et tests pour assurer la sécurité de cette grossesse. Jireh est né à trente-huit semaines et deux jours, via une césarienne planifiée.

“Mon mari l’a vue en premier parce que l’écran de la chirurgie a été levé. Ses premiers mots ont été “qu’est-ce qu’elle a sur le visage ?” Mon cœur s’est effondré quand il a dit cela, en raison de la perte que nous venions de vivre, mais une fois que mon médecin a dit que c’était juste des taches de pigmentation et qu’elle ne souffrait pas, mon cœur s’est détendu . au moment où il a dit que c’était juste une pigmentation de la peau, rien d’autre n’avait d’importance. Cela signifiait que mon bébé n’était pas en danger de mort; Je ne pouvais pas imaginer perdre une autre fille.

Jireh est née peu de temps après la mort de sa sœur lorsqu’elle est née prématurément. “Au moment où mon mari l’a posée sur moi, tout allait bien dans le monde. Jireh est en parfaite santé et tous ses tests sont revenus normaux. Toeka et Justiin prévoient de continuer à montrer à Jireh que sa peau est belle, et ils sont heureux de voir que d’autres personnes le pensent aussi. «Je ne m’inquiète pas autant que je l’aurais fait si elle grandissait quand nous l’avons fait. Personnellement, je ne me souviens d’aucun camarade de classe ayant des problèmes de peau notables. J’ai rencontré plusieurs parents d’enfants atteints de conditions similaires et j’ai appris leurs expériences. J’ai l’impression qu’elle ne se sentira pas seule », a déclaré Toeka.

la génération d’aujourd’hui est axée sur l’inclusion et l’acceptation des différences. il y a tellement de stars, comme Winnie Harlow et SZA, dont la peau est différente. ils sont toujours acceptés pour leurs talents. Je suis sûr qu’elle recevra des commentaires moins que favorables, mais sa confiance saura résister à l’ignorance. La plupart des adultes ont tendance à poser des questions sur sa peau s’ils sont curieux, et cela ne nous dérange pas de les éduquer.

L’enfant d’un voisin a dit qu’elle avait l’air dégueu, mais je n’ai pas réagi à son commentaire et j’en ai parlé avec sa mère plus tard. CMN n’est qu’une condition. Cela ne définit pas Jireh et ne la rend pas moins que quiconque sans cela. Mes espoirs pour elle sont sans fin. Je prie pour que nous puissions être les meilleurs parents pour elle et exaucer les désirs de son cœur. Je lui en parle. Je la traite comme n’importe quel autre enfant parce qu’elle est n’importe quel autre enfant.

Je l’appelle belle parce qu’elle l’est. J’aime sa peau et je le lui fais savoir tous les jours.

Je lui apprendrai que l’opinion de personne sur elle n’a d’importance que la sienne. La confiance est la clé.

Mes parents m’ont inculqué que j’étais belle, et nous prévoyons de faire la même chose pour elle.